La synchronie de notre corps avec les machines a transformé notre rapport au monde, faisant de ce rapport une immersion spectaculaire.
Le spectacle comme coordination de notre corps, de notre esprit en prise sur un objet extérieur. Notre souffle, notre pensée, nos mains, nos yeux…
La machine qui répond immédiatement à nos sollicitations, et qui ne fonctionne que par elles, nous immerge dans un spectacle sans fin.
Dorénavant, un ordinateur un peu lent nous énerve. Avant, nous étions un peu ailleurs, tantôt dans l’ennui, tantôt dans l’amusement, nous étions spectateurs : un mouvement des choses devant nous, nous goûtions cette distance.