Florian Cova nous explique sur nonfiction.fr qu'est-ce qu'un connard selon Aaron James (Assholes : A Theory). Et c'est une bien belle tentative de définition que nous livre celui-ci :
1) le connard s'octroie certains avantages que les autres n'ont pas,
2) tout en pensant que cela lui est dû et qu'il est dans son bon droit, et
3) le sentiment d'être dans son bon droit le rend imperméable aux plaintes de ses victimes.
Alors on prend un objet, on dessine les traits qui circonscrive cet objet dans son usage courant, et nous voici avec une bien belle définition.
Pourquoi pas.
Mais quelque chose me dérange. L'impression que ce n'est pas en phase avec ce qu'il faut décrire.
Pour le connard, si l'on veut le définir le plus empiriquement possible, ne faut-il pas le prendre sur le lieu de son apparition, dans son apparition, plutôt que comme objet déjà constitué et sur un mode de traitement quasi juridique ?